Le 6 janvier 2023 les classes de première année de DN MADE sont allées à Paris. Durant ce voyage nous avons visité le musée du Louvre ainsi que celui des arts décoratifs, incluant une visite guidée de l’exposition temporaire sur les années 80 dans ce dernier.
J’aimerais parler dans cet article non pas d’une œuvre, ni d’une pièce ou d’un étage, ni même d’une anecdote mais de ma perception et de mon expérience en observant les visiteurs du Louvre. Effectivement, une matinée ne permettant pas de pouvoir voir ne serait-ce que le quart de cet immense musée, nous avons dû le traverser afin de voir certaines œuvres que nous avons étudiées.
Nous avons commencé notre visite par l’art médiéval. Ainsi en début de matinée, et dans cette pièce, l’espace était silencieux et calme, nous y retrouvions l’esprit et l’expérience des musées en général. Mais alors, en nous dirigeant vers la Joconde, et toutes les œuvres emblématiques de ce musée, le monde est apparu et, avec lui, le bruit. Il est incroyable comment ce lieu, en changeant simplement de pièce ou d’étage peut se transformer totalement. Le Louvre qui est pourtant si grand et qui accueille tant de visiteurs par jour… je me demande comment il se fait que la majorité d’entre eux, au lieu de s’éparpiller dans son immensité et de chercher à voir et découvrir le plus grand nombre d’œuvres possibles, ne se concentrent que sur une petite partie d’entre elles, s’amassant autour, prenant des selfies. Suite à une discussion avec une camarade, une question me vient à l’esprit : l’œuvre d’art, après avoir franchi un certain seuil de popularité, est-elle toujours considérée par le public comme une œuvre ou comme un produit de consommation ?
